Guillaume ANDRE

VEOLIA 2040

 

Chemin vers

 

Chemin vers est une exposition prospective réalisée pour le groupe VEOLIA, mettant en scène les évolution de trois thématiques à l’horizon 2040 : l’énergie, les pollutions et l’alimentation.

La population mondiale est emmenée à augmenter de manière exponentielle dans les années à venir, faisant de ces trois thématiques un véritable enjeu pour VEOLIA.

 

Conçue comme 5 fenêtres sur le 2040, nous avons mis en place un futur possible mettant en scène les mutations de notre société concernant ces trois thématiques.

Cette projection s’efforce d’être réaliste afin d’être adaptée à une vision à moyen terme, et afin de souligner le caractère progressif des changements qui auront lieu.

Tel le témoignage d’un voyageur dans le temps ...

 

La réflexion menée aborde des enjeux fondamentaux pour les habitants de ce futur à moyen terme. La croissance démographique, l’étalement urbain, les problématiques écologiques, les conditions de la  production alimentaire et la gestion de l’énergie sont ainsi apparues comme des problématiques qui ont conduit à considérer un certain nombre de scénarios.

Parmi eux, c’est celui d’une croissance décarbonée qui a été retenu. Cette hypothèse de développement suppose que notre croissance peut-être dissociée de l’émission de gaz à effet de serre et présage ainsi une continuation du monde que nous connaissons sans ses effets néfastes sur l’environnement. Optimiste et vertueux à long terme ce postulat dépend de la mise en place d’une multitude de solutions résiliantes, parfois déjà existantes, qui tardent à se mettre en place pour des raisons culturelles ou bien économiques.

L’élément déclencheur de cette fiction s’est donc trouvé être le passage d’une loi, l’action la plus efficace pour amorcer de manière globale la transition vers cette croissance décarbonée. « Une redevance fixe ainsi à 30€ le prix de la tonne de CO2 et permet d’alimenter massivement les financement vers des procédé moins carbonés ».

Dès lors nous observons les mutations de nos modes de vie occasionnées par cette loi qui se ressentent aux différentes échelles de la ville, du quartier et de l’habitat. Les boucles de production/consommation se réduisent, les sources d’énergies se diversifient, le marché du carbone se développe et la revalorisation des déchets devient une préoccupation publique.

Suivant ce postulat, en 2040, le monde se responsabilise et bien qu’il conserve une apparence proche de celle que nous lui connaissons, certains signes de ces changements se manifestent dans les paysages qui nous étaient familiers.

Divisée en cinq images et en six objets cette anticipation s’appuie alors sur la réalité pour représenter les domaines que nous pressentons être amené à changer.